La colère m'envahit, la rage me consume et pourtant je souris. Comment j'arrive encore à sourire, alors que seule la rage m'envahit ? Je ne sais pas, j'ai toujours su faire semblant de sourire dans les pire moments. Vous vous demandez peut-être pourquoi je suis dans cet état ? La raison est simple, elle se nomme : Alexis Smith. Ce satané gamin a écrit un livre qui ressemble un peu trop à l'histoire de mon Samara et ça je ne le tolère pas du tout : il va le payer ! Surtout qu'il s'est cru protégé sous son pseudonyme à la noix, malheureusement pour lui je suis entrée dans sa vie et j'ai découvert sa véritable identité. Un faible sourire sadique ce dessine sur mes lèvres quand je repense à la manière dont je m'y suis prise pour découvrir son identité ; un vrai jeu d'enfant.
Je monte chez lui et frappe doucement, aucune réponse immédiate. Je frappe de nouveau et attend patiemment, j'ai tout mon temps aujourd'hui vu que je me suis accordé un congé pour la première fois depuis longtemps. Oui je veux vraiment faire comprendre à ce petit qu'on ne doit pas publier de telle chose. Je veux lui faire peur pour que jamais il n'oublie cette journée et pour qu'il ne recommence plus jamais. Donc j'attends patiemment les bras croisés.
Soudain j'entends un bruit de verrou qu'on ouvre. La grosse porte en bois, très lourde commence à bouger. Je souris doucement, l'heure de la confrontation a sonné. La porte s'entrouvre sur le visage d'Alexis. Je souris gentiment et contemple sa jolie petite bouille, puis lance d'un ton très doux et agréable :

-Bonjour jeune homme, je suis venu vous parler de Samara... Hum ...Puis-je entrer ?

Je vois qu'il réagit au prénom de mon petit protégé, prouvant ainsi que je ne me suis pas trompé sur son compte. Il se pousse et me laisse entrer. Je m'avance doucement dans son lieu d'habitation en souriant gentiment et je sors le livre de ma sacoche. Puis je balance le livre sur une table et me tourne vers lui les bras croisés et le regard sévère. Je savoure chacune des expressions qui passent sur son visage, avant de lancer froidement :

-Pourquoi vous publiez des livres comme ça ?

Je le regarde et attend une réponse de sa part. Je m'assois n'aimant pas vraiment attendre debout. J'en profite pour contempler discrètement le corps du jeune homme. Il avait les cheveux noirs, les yeux qui sont presque de la même couleur. Il est assez grand pas tellement musclé, mais pas mal. À vrai dire il est même à mon goût. Je souris en coin doucement et lève la tête vers lui.

-L'histoire raconté là-dedans je la connaissais bien avant que ce livre sorte...

Je m'approche d'un petit bar et me sert un verre sans la moindre gêne. Je m'approche d'une sorte de bureau plein de papier. Je les regarde un pars un, lisant rapidement ce qui est écrit dessus. Je souris, ce jeune écrivain est doué. Pourtant, quelque chose cloche chez ce type, il ne semble pas tous à fait net dans sa tête. Je me retourne vers lui et boit une gorgée de la boisson que je me suis servi sans permission.

-Pourquoi vous avez écrit l'histoire de Samara Wagner, ça vous plait de faire souffrir les autres ?

Il vient se rasseoir sur le canapé en le regardant toujours aussi sévèrement. J'attends qu'il parle patiemment. Je suis bien trop calme, ça ne sent pas bon pour lui. Je ne cesse de le regarder pour le faire craquer.

Tout ce que j'ai réussi à lire sur les divers papiers, composé de futur roman noir. Ainsi ce jeune homme aime les ténèbres et leurs dédie des livres. Mon sourire s'agrandi et je me relève pour continuer de visiter la pièce. J'observe et analyse ce qui se trouve autour de moi tandis qu'il parle. Je ne vois que des choses biens triste, effrayante même, mais qui me fascine par leur simple présence. Je suis sûr que ce jeune n'a pas eu une vie très facile, sa façon d'aimer la mort le prouve très bien d'ailleurs. Je souris ma tâche sera d'autant plus facile, car je n'ai qu'une envie que cette visite le détruise mentalement et je sais comment faire. Comme je le dis souvent : notre passé est notre pire ennemi. Le siens semble si noir qu'il sera simple de jouer avec pour faire taire cet impudent.
Je pousse un long soupire de contentement et retourne m'asseoir bien en face de lui, acceptant enfin de mieux l'écouter. Chacune de ses paroles me font sourires un peu plus, s'il croit m'impressionner il se trompe lourdement. Je continue de regarder autour de moi, quelque chose cloche tout ce que j'ai vu n'indique pas la moindre présence de famille ou proche. Je repense un peu à ce que j'ai appris sur lui en enquêtant et me souvient qu'il a vécu dans un foyer pendant seize ans parce que sa mère, un prostitué et une est droguée de première, n'a jamais pu s'occuper de lui. Quant à son père n'en parlons pas, c'est pire. Je souris et le laisse terminer de parler. Je reste très patient, car ce qu'il me dit me fait rire intérieurement.
En tout cas une chose est sûre c'est que Samara lui a raconté beaucoup de choses, beaucoup trop à mon goût. Mais je verrai cela avec lui ce soir, pour l'instant j'ai d'autre chat à fouetté, un très gros chat qui plus est. Je me demande si je ne devrai pas l'éliminer pour qu'il ne parle pas de ce qu'il sait sur moi. Je le regarde de bas en haut, non c'est inutile pour l'instant personne ne le croira. J'ai au moins la chance que ce soit un étranger et que par conséquent il attire sur la méfiance des habitants de cette ville. J'étire mon sourire sadique une nouvelle fois. Et le regarde, maintenant qu'il a fini de parler il est temps pour moi de jouer avec lui. Je me sens soudainement très bien, car j'adore ce genre de petits jeux. Je me demande - bien que je le sais déjà - qui va gagner. Je commence à applaudir, avant de sortir avec ironie.

-Beau discours, excellent même dommage qu'il soit prononcé par le fils d'un toxicomane et d'une catin. Ça le fait pas du tout en fait avec toi. Mais on ne peut pas t'en blâmer, tu n'as pas demandé à être leur fils. Dommage que personne ne le voit comme ça, tout le monde à New-York t'associer à eux, si bien que tu n'as jamais eu de famille. Les autres t'on toujours rejeté et...tiens j'y pense, si quelqu'un l'apprends ici et le répand tu seras aussi rejeté ici... Ce serait dommage pour toi tu trouves pas mon joli ?

En parlant je me suis rapproché de lui et lui est tourné autour avec toujours ce même sourire sadique, effrayant. Je lui tiens désormais les épaules et lui murmure à l'oreille, tout en étant juste derrière lui. En me voyant on aurait pu croire à un serpent qui chasse sa proie, une image splendide mais terrifiante dans le fond.

-Je me demande comment tu prendrais cette énième rejet... J'aimerais bien le voir... Mais bon personne ne le sera jamais, pas vrai ?

L'art de la manipulation m'a toujours habité, tout comme mes parents d'ailleurs. C'est le trésor de notre famille et j'y comme à la prunelle de mes yeux. Je ne supporte pas quand je ne peux pas manipuler les autres. Heureusement j'ai toujours pu, car j'en sais souvent beaucoup sur les autres, vu que j'enquête sur eux. La preuve en est établi puisque je suis en train de le faire avec brios pour ce jeune homme. Mon sourire sadique éclate dans toute sa splendeur, je suis désormais au mieux de ma forme ce gamin va en baver.

Il s'est vite éloigné de mes sales mains qui le touchent, pour se retourner vers moi. Je souris encore plus, approchant de plus en plus du but. Je le regarde avec cruauté tandis qu'il parle, aucune de ses menaces ne m'atteignent. J'ai bien plus de choses sur lui qu'il ne semble le croire. Je me remets à marcher dans la pièce, attendant le moment propice pour lui donner le coup fatidique. J'aime ce temps d'attente qui annonce une destruction mentale totale d'ici peu.
Il s'arrête, enfin de parler et je trépigne - intérieurement - de joie. Je me replace derrière lui, adorant cette place à cause du côté pervers qu'elle donne à celui qui l'utilise. Je lui attrape les épaules pour qu'il cesse de bouger. Je souris doucement et me rapproche de ses oreilles, pour y siffler mes quelques paroles de destruction. Un sourire de film d'horreur se dessine sur mes lèvres, tandis que je lui tins à peu près ce discours.

- Aimeriez vous qu'on découvre que comme vos parents vous êtes un voleur et un vendeur de drogue ?

J'analyse ses réactions en souriant, apparemment il est plus attentif bien que pour l'instant ça ne le touche pas vraiment. Je m'éloigne de nouveau, pour me servir un verre de jus. Je suis vraiment sans gêne, mais bon il ne fallait pas s'approcher de mon enchanteur. Je bois le verre d'une traite et revient derrière lui dans la même position. Je sens que la mâtiné va être des plus intéressantes. Ce que j'ai hâte de me voir me supplier d'arrêter.

- Je sais vous vous-dite que comme les autres agent de police à l'époque je manque de preuves, mais détrompez vous mon jeune ami j'en ai bien assez. Je pourrais vous conduire droit en prison pour le restant de votre vie, mais vous ne voulez pas ça pas vrai ?

Je m'éloigne de lui avant qu'il me repousse et je vais m'asseoir sur un fauteuil confortable. Je regarde en souriant, me doutant qu'il ne me croirait pas dans un premier temps. Mais quand je vais lui montrait mes preuves, il va moins faire le fier. Je croise les jambes et prend un livre qui se trouve sur la table pour lire son résumé. Quand j'ai fini je lève la tête vers lui en souriant comme un fou. Je savoure encore les réactions que son corps laisse paraître et tout en savourant je me dis qu'il est vraiment à croquer. Malheureusement je ne suis pas là pour dévorer son corps, mais pour le détruire.

Je ne peux pas le nier ce jeune homme est loin d'être bête, au contraire il est doué d'une intelligence assez surprenante. Je dois avouer qu'il m'a pris de cour sur ce point-là, mais j'ai d'autre carte en main ; je ne suis pas le roi de la manipulation pour rien. Je souris appréciant la colère qui nait en lui peu à peu. Je suis trop fort même pris de cour par sa tête je réussis à le mener là où je veux. Je me demande s'il s'en rend compte, je ne crois pas sinon il ne suivrait pas le chemin que j'ai tracé. En fait c'est tellement facile que ça commence à m'ennuyer. Je cherche un moyen de m'être de l'action, de l'énervé pour que l'on ne reste pas là qu'a parlé pendant des heures. Je passe la main dans mes cheveux et lève les yeux vers le jeune homme qui semble plus sûr de lui maintenant.
Je le vois sourire et fait mine d'être agacé de le voir dans cet état, très bon acteur difficile de croire que je feints cette émotion. Je l'écoute attentivement en soupirant. Il me dit qu'il n'est qu'un simple ami de Samara et que ça ne va pas plus loin. Si seulement il savait que c'est déjà trop vu que Samara lui à raconter ce qu'il se souvenait de son histoire. Je ne peux pas l'accepter, je m'occuperai de ce sale mioche ce soir ça c'est une certitude. En attendant j'ai toujours cette proie à faire bouger, mais comment. Je le regarde avec insistance en cherchant une réponse.
Soudain je laisse un rire diabolique s'échapper de ma gorge. Il est si terrifiant qu'on pourrait croire qu'il vient tout droit des enfers. Il est à faire pâlir les morts, à hérisser les poils de la tête d'un chauve. Je l'adore ce rire, la puissance maléfique qu'il dégage me fait frissonner de plaisir. J'aime voir mes interlocuteurs tremblez, s'évanouir en l'entendant. Je n'ignore cependant pas que c'est mal d'aimer faire ça, je ne suis pas complètement idiot. Mais je sais aussi que j'aime répandre le mal autour de moi. C'est un dessein horrible, mais tellement jouissif. Vous ne pouvez pas comprendre, car vous n'avez jamais ressenti le plaisir que ça procure.

-Qui vous a dit que je les ai fabriqué ces preuves ? Qui vous dit qu'elles ne sont pas vrai ? Laissez moi vous annoncer qu'aucune d'entre elles n'est fabriqué c'est d'ailleurs pour ça qu'elles peuvent vous envoyer en prison. Je ne suis pas un menteur je n'apporte que des preuves réelles. Ah et j'ai oublié de vous dire que j'ai même trouvé de l'ADN dans les pièces à conviction et c'est le votre.

Je rit de nouveau et le regarde en allant cherché des chips en le regardant. Le spectacle va bientôt commencer, on va bien s'amuser. Mais je ne commence jamais à regarder une spectacle sans n'avoir rien à manger pendant. Je le regarde avec un air innocent, attendant sa réplique. Tout en me préparant à sortir quelques unes des preuves pour le faire taire.

Je le regarde s'approcher de moi, son air gentil ne me donne nullement confiance. Je me demande bien ce qu'il a l'intention de faire. Il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi, je le regarde droit dans les yeux me demandant ce qu'il vient faire si près. Soudain un coup pars de genoux viens toucher mes parties intimes, suivi d'un coup de boule, je pousse un hurlement de douleur. Je le regarde avec haine ce petit va me le payer. Je gémis de douleur pendant qu'il parle me remettant de cette affreuse tromperie. Je crois que je vais le tuer, enfin j'en ai envie, mais je ne dois pas. Si je fais ça je risque de perdre mon emploi et je ne peux pas me le permettre ça, car s'il cela m'arrive je perdrais la garde de Samara. Et pire encore, je risque d'être soupçonné pour le meurtre de la famille Wagner et vu que c'est bien moi le meurtrier autant dire que j'en sortirai pas indemne.
Soudain le jeune homme se met sur mes genoux, je grogne en retenant mes pulsions. J'avais envie de le battre et de le violer jusqu'à ce que mort s'en suive, mais je ne peux pas. C'est une véritable torture pour le sadique que je suis. Il tente de m'étrangler et je me mets à rire devant sa tentative pitoyable. Le pire c'est qui semblait apprécier sa position de dominant malheureusement pour lui mon poing arrive droit dans son ventre avec violence. Puis en profitant, de ce qui semble être, sa stupeur je le mets à terre. Je m'assois sur lui et vient lui murmurer, en ricanant sadiquement, quelques mots à glacer le sang.

- La prochaine fois tu ne t'en sortiras pas indemne gamin !

En disant ça je me relève, tout autres coups que je pourrais lui infliger ne relèverai plus de la légitime défense et ça risquerai de me mener en prison. Alors, bien contre mon gré je renonce à le frapper encore. Je le regarde un sourire en coin, avant de partir vers la porte. Je n'ai plus rien à dire pour aujourd'hui, il est plus que temps de partir. Si je reste, je le tue donc mieux vaux pour sa vie que je sois loin de lui. Bien sûr j'aimerais bien rester ici pour jouer encore et encore avec lui, mais je ne dois pas. C'est dommage parce qu'il a un joli corps très appétissant. Je me lèche les babines en franchissant le pas de la porte. Je soupire en entendant la porte qui se referme derrière moi, c'est bel et bien fini pour aujourd'hui.
Je descends les escaliers et regarde l'heure, au moins je suis pile à l'heure pour voir si mon petit Samara est encore parti en douce. J'ai besoin d'assouvir mon côté sadique alors j'espère bien que oui. Je souris, tout en essayant de faire en sorte que ce sourire ne paraissent pas trop sadique, sinon je risque d'éveiller les soupçons des passants. J'arrive chez moi près de chez moi et je me doute que Samara n'est pas n'est pas là. Et bien que cette perspective me fasse du bien, ça m'énerve un peu aussi, mais bon peut-être que je me trompe vu que je ne suis pas encore rentré.