Gabriel n'avait pas trop mal pris le fait qu'Alexis récupère la crème qu'il avait sur le nez, au contraire puisqu'il la goûta d'une manière assez sexy il fallait bien l'avouer. Le coup de la langue qui goûte au sucre faisait toujours son petit effet, en temps normal, mais Alexis lui pensait à tout autre chose ... A du chocolat fondu a goûter par un baiser ... Ou partagé à la cuillère pour rester soft. Autant dire qu'il commençait a sentir ses hormones se réveiller pour lui suggérer des choses qui ne pouvaient s'accomplir en publique. Ce fut à ce moment qu'il regretta de ne pas lui avoir proposé un rendez-vous chez lui mais en même temps il pensait qu'il voudrait le tuer plutôt, et cela il le comprenait car il ne savait pas ce que Charlie avait dit sur leur rupture. Et en même temps il s'en fichait un peu. Le passé est le passé et non pas le futur.

"- Il faudrait que ce soit sur le long terme, car je pense qu'ils pourraient trouver les corps le jour du meurtre ou des jours, voire des années après alors il le faut aussi indétectable que possible. Je pense à plusieurs manières de tuer ... J'ai pas non plus sa signature encore mais j'y arriverais."

Il avait quand même une question qui demandait une réponse assez rapide car cela le perturbait plus que tout. Comment lui avait-elle présenté leur rupture ? Car ce n'était pas normal que cet homme accepte aussi facilement de lui parler sans faire ressortir de la haine ou quelque chose de négatif.

"- Qu'est ce que Charlie vous a dit sur notre rupture ? Je suis vraiment étonné que vous ne tentiez pas de me tuer alors que je connais de ses dires votre caractère protecteur .... Et je comprend pourquoi elle a craquée sur vous ... Vous êtes vraiment une personne .... intéressante."

Il laissa son regard erré sur la personne de Gabriel laissant voir que ce dernier était plutôt à son goût, sans que cela ne soit ostentatoire. Il lui sourit un peu et continue son brownie.

Alexis faisait de la drague pour s'amuser et l'autre aussi pourtant il se refroidit en entendant que Charlie lui avait tout raconté sur leur histoire. Donc cet homme était à nouveau très proche d'elle et il se sentait pas vraiment à l'aise de peut-être "coucher" avec le nouveau mec de son ex. Donc il allait sûrement couper court cette possible petite partie de plaisir pour éviter qu'elle ne vienne lui faire de reproches un jour. Et en plus il venait de recevoir un texto de son éditeur qui le fit grimacer de déplaisir.

"- Je pense que si elle vous a tout dit vous êtes a nouveau très proches et même pour le plaisir d'une nuit je n'aime pas aller sur les plates-bandes de mes ex-petites-amies ... Surtout pas quand elle connait mon métier. Et puis je pense que vous comme moi risquons fortement de le regretter. Après tout vu comme on l'a fait souffrir dans les relations, nous n'allons pas continuer ... Vraiment dommage mais certaines choses ne doivent pas se passer malgré nos envies ... Monsieur le docteur je vous laisse mon numéro pour une future rencontre ..."

Son téléphone vibra pour signaler un appel qu'il coupa rapidement.

"- Le travail m'appelle à nouveau. Ce fut un plaisir de vous rencontrer monsieur Chesterfield. Mais si je ne repars pas rapidement j'aurais le droit de connaitre vos compétences en médecine."

Alexis se leva et paya le tout, laissant son numéro au médecin et une petite note qui disait qu'il voulait que la personne meure d'une souffrance telle qu'elle pensait devenir folle, et presque indétectable. Son écriture était rapide mais encore assez lisible. Mais étudiée elle pouvait dévoiler l'inconstance du jeune homme. Presque bipolaire ... Et Gabriel venait d'en avoir un exemple, et ce n'était pas fini.

"- Je ne sais pas grand-chose de vous mais je pense en savoir assez pour vous dire que si notre amie en commun revient me voir en larme par votre faute ... Vous savez la suite, vous feriez pareil."

Il parti avec un signe de la main avant de recommencer à sourire comme une personne qui respirait tout le temps la joie de vivre à la serveuse qui rougit à nouveau. Puis il alla vers son appartement pressé pour ne pas se faire assassiner par son gourou ... euh ... éditeur.

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