ღ NOM: Le nom qu'il hérite depuis des générations et des générations dans une famille où la plupart des enfants sont des hommes, Lewis.  ღ PRÉNOM(S): Le premier, hérité de son grand-père pour l'honoré d'avoir fait la guerre pour le pays, Adonis. Il ne l'aime pas et préfère que l'on le nomme par son deuxième prénom, choisit dans un commun accord de sa famille, Anarchy. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ღ : Il est né ici, à Wings et il n'a jamais quitté la ville. Bien sûr il a voyagé mai sn'a jamais vécu autre part, la campagne semble lui fait peur. Quant à la date de sa naissance, il est né en hiver, au tout début de l'année un certain 5 janvier. D'après ses parents il neigeait et cela n'a pas facilité leur arrivée à l'hôpital. ÂGE ღ : Vingt-cinq ans et trouve qu'il a perdu la moitié de sa vie, moisissant dans une cellule. ORIENTATION SEXUELLE ღ : Il est bisexuel et n'éprouve aucun besoin de se mettre dans une seule partie. Quelque peu légèrement penchant vers les hommes, il n'en reste pas moi qu'il ne bavera pas sur un joli corps féminin.  SITUATION CIVILE ღ : Il est officiellement célibataire. Mais offisieusement, son cœur bat pour une personne. SITUATION FINANCIÈRE ღ : Quelque peut bas mais assez pour vivre. EMPLOI/ÉTUDES ღ : Ancien détenu, il trouva comme boulot posé, mécanicien.  CARACTÈRE ღ : Impulsif + Renfermé + Faible au fond + Obstiné +  Arrogant + Sérieux + Charmant + Serviable. GROUPE ღ : Chasing Cars. AVATAR ღ : Tyler Hoechlin. CRÉDITS ღ : Tumblr

ღ DEPUIS QUAND ÊTES-VOUS À RED WING ?: Depuis ma plus tendre enfance. C'est ma ville, ma vie. ღ QU'EST-CE QUI VOUS FAIT RESTER DANS CETTE VILLE ?: La prison ? Mickael ? Mes racines ? Ou alors peut-être est-ce une raison plus profonde, plus compliqué ? Je ne sais pas mais quelque chose de fort m'y retiens. ÊTES-VOUS ÉPANOUI(E) ? ღ : Epanoui ? C’est le mot qui vous vient à l’esprit quand vous sortez de prison, épanoui ? J’y suis passé par cette étape et je peux vous garantir que non. Le mot qui me venait à l’esprit était simple, pleins de sens, Liberté. Alors si la prison m’a aidé à m’épanouir, peut-être. J’ai compris mes erreurs, je ne les referais pas, ça c’est sûr. QU'EST-CE QU'IL MANQUE DANS VOTRE VIE ? ღ : Ma famille, mon enfance, ma voiture, mon quotidien. Ma vie. Je ne les regrette pas, mais ça me manque. J’aimerais tellement entendre l’un des rires de ma sœur dans ce monde si triste et emplit de souffrance. Je sais que le destin me les a arraché mais je continue à vivre, à survivre ainsi, avec ce manque sur le cœur. QUELS SONT VOS PROJETS ? ღ : Reconstruire ma vie. J’aimerais trouver ma place dans ce nouveau travail qui m’accepte malgré ma condition. J’aimerais trouver un terrain pour reconstruire une maison, un foyer. Reprendre ma vie en main. J’aimerais réussir à aider Merlin, à le débarrasser de ses soucis. J’aimerais tant de chose mais je ne suis même pas sûr que j’arriverais à en faire une seule. La chance n’est pas avec moi depuis bien longtemps.

ღ PSEUDO: Roseღ PRÉNOM: Noire /spaf/ ÂGE ღ : Un âge :p NIVEAU RP ღ : Bon principalement mais je m'adapte à mon partenaire. TYPE DE PERSONNAGE ღ : Scénario de Merlin. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ? ღ : Harmonieux puis l'ambiance est bonne :p COMMENT L'AS-TU DÉCOUVERT ? ღ : Mon p'tit faiseur de miracle. UN DERNIER MOT ? ღ : Anna c'est bien Adonis.   CODE POUR BOTTIN ღ :

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<b>HOECHLIN tyler ღ [url=http://alwayscominback.forumsrpg.com/u61]LEWIS anarchy adonis[/url]

Il y a dans la vie des personnes qui ont beaucoup de chance. Certaines découvrent régulièrement dans la rue des billets ou des pièces de monnaie. Le plus souvent, ce sont elles qui gagnent au loto. Il leur suffit de claquer des doigts ou d'accrocher un fer à cheval au-dessus de leur porte pour qu'elles trouvent le grand amour. pour que la chance leur sourit. Et puis il y a cette autre catégorie de personnes dans laquelle on pourrait me classer. Ce sont des gens comme moi, malchanceux et blessés, qui attirent la poisse à des kilomètres. On a tous peur qu'un jour, ce foutu fer à cheval nous tombe dessus quand on claque la porte d'entrée. On a tous peur que le sel lancé par-dessus notre épaule atterrit dans les yeux de quelqu'un. Et on a tous peur qu'une catastrophe nous arrive. Il fait froid et j'ai peur. Eux aussi ont peur, mais moins que moi. J'ai le souffle coupé et les doigts engourdis. Ils se battent pour survivre, mais moi je n'ai plus la force. J'ai peur, peur de la mort. Alors j'abandonne ce combat perdu d'avance et je cède face aux ténèbres.

Je me réveille en sursaut, la chambre est plongée dans le noir, seulement éclairé par les rayons de la pleine lune qui passent par la fenêtre face à moi. Un bruit. Une sorte de petit grattement. Ou alors un grand fracas. Plissant les yeux dans l’obscurité, je me concentrais pleinement sur l’extérieur de ma chambre, retenant ma respiration. Nouveau bruit. Abaissant mes couvertures sur le côté du lit, j’ouvris ma porte, grimaçant aux raclements qu’elle émettait et me reconcentrais encore sur la position de ce bruit irrégulier. Nouveau bruit. La chambre des parents. Je me corrigeais mentalement ; la chambre de Monsieur mon Père. Approchant à pas de loups de sa chambre, je découvre la porte entrouverte, alors que j’allais passé ma tête par l’embouchure, quelque chose vint fracasser les cadrans de la porte. Du verre. Un verre. Ou une bouteille. Tombant sous la surprise du coup, je me fis repérer par mon paternel qui se dirigea vers la porte. Son pas était lourd mais tangent. Je n’avais que sept ans mais je comprenais parfaitement ce qui allait m’atteindre. Notre père était calme avant, lorsqu’il y avait encore maman. Ramenant mes genoux à mon torse alors que la silhouette de mon père se dessinait dans l’encadrement de la porte, je pus parfaitement apercevoir ses yeux injectés de sang et ses cernes prononcés. D’une voix rauque, il me lança après m’avoir asséné un coup de pied dans les côtes une dure vérité :

« C’est de ta faute tout ça ! Elle est morte par ta faute ! »

Petit dernier d’une famille de cinq, j’avais deux frères jumeaux et une sœur. Je portais déjà le malheur à la minute où je suis né. Dans un triste cinq janvier, une vie est née et une autre s’est éteinte.  Ils m’ont dit qu’une fois que ma mère fut annoncé comme morte, quelque chose était aussi mort en lui, qu’il était plus jamais le même. Et c’était à cause de moi qu’il était comme ça. Alors j’avais le droit aux répliques cinglantes, aux crises et aux coups de Monsieur mon Père.  Je n’aurais pas dû me plaindre de cette condition car au final, je l’avais mérité. Tout était de ma faute. J’étais résigné. Cette phrase qu’il me répétait tout le temps avait fini par rentré comme étant la simple et pure vérité. Tout était de ma faute. Elle était morte par ma faute …

« Vas-y Ana’, on passe pas nous ! Et Caly’ peut pas y aller, elle doit rester à l’entrée ! » Dit Mike, le plus grand des deux frères en me poussant. Je ne voulais pas y aller. Je savais que de leurs bêtises, j’en ressortais toujours perdant. Je n’y gagnais jamais rien, sauf des coups en plus. Mais Mike était formel, on ne partirait pas tant que je ne serais pas rentré dans le tuyau d’évacuation pour récupérer leurs dues. Soupirant légèrement, je me résignais et enjambais la barrière pour rentrer dans le conduit déjà ouvert par Jayden. Ils me guidèrent à la voix à l’endroit qu’ils souhaitaient. La réserve. Prenant une respiration, je me laissais tomber au sol, retenant un gémissement de douleur lorsque mon genoux rencontra le sol mais me relevais rapidement, j’avais quelque chose à faire, pas le temps pour pleurer sur des blessures minimes. Mike et Jayden furent fiers de moi quand je leur apportais le bulletin, Calyopée me fit elle un baiser de réconfort sur le front et m’emmenait plus loin pour soigner mes quelques égratignures. Je ne reçus pas de coup le soir venu et j’eus même le droit à une tournée en plus de dessert. Mike avait tenu à ce que je sois récompensé. Quelques semaines plus tard, j’avais été réveillé pendant la nuit par mes frères et ma sœur. Ils voulaient encore m’emmené avec eux. Encore plongé dans mon sommeil, j’avais suivis, inconscient du danger. J’allais refuser de le faire, j’allais retourner à la maison mais Mike qui avait dix-sept ans alors que je n’en possédais qu’onze me plaquait contre un mur, me menaçant de sa hauteur. Je vis le même regard dédaigneux et remplit de haine de Monsieur mon Père dans le siens. Baissant la tête, me soumettant j’ai finalement accepté, contraint de faire ça. Il m’a félicité et m’a ébouriffer les cheveux avant de me pousser à nouveau vers l’entrée. Cacher dans un coin du magasin, prêt à aller chercher l’argent dans la caisse, je vis Mike et Jayden rentré par la porte cagoulé et armé, criant en cœur :

« Les mains en l’air ! Raboule le fric ou ta copine y passe ! Aucun geste brusque où je la bute. »


Un accident. Une erreur. Une faute impardonnable. L’anniversaire de mes vingt-deux ans approchait à grand pas mais j’avais d’autre plan en tête. Mike m’avait appelé pour me dire qu’ils étaient sur un coup. Je faisais ça pour eux. Car ils étaient ma famille et je ferais tout pour eux, y compris désobéir à la loi. Notant les coordonnés de notre futur cambriolage, j’attendis la journée sagement chez moi, nettoyant mes armes et me préparant. 22 heures. Devant la maison. Je vois la porte déjà crocheter et j’y pénètre, retrouvant mes frères, ayant déjà repéré ma grande sœur à l’entrée. M’occupant de la chambre des enfants, je fis le moins de bruit et vidais leurs tirelires. Mon regard restait accroché sur les formes assoupis dans leurs lits et je me suis dit que si je n’étais pas né avec la marque du malheur sur ma tête, je serais aussi heureux qu’eux, plongé dans mes rêves. La voix de Mike me sortit de mes pensées et je sortis de la chambre, écoutant la dispute qui avait éclaté en bas. Caly demandait à mes frères de partir, que la police se ramenait, que l’alarme avait été déclaré. Au loin, les sirènes des voitures de police se faisaient entendre, je voyais du coin de l’œil les gamins se réveillés. Comprenant que la situation était en train de glisser de notre contrôle. Sachant qu’il fallait réagir vite, j’ai pris l’un des enfants par le bras et je l’ai porté en bas. Me tournant vers Mike, il comprit ce que j’allais faire. Car je sais que si l’on se fait prendre, mon paternel n’hésitera pas à me frapper et pire encore, même malgré mon âge avancé maintenant.

« Sortez par derrière, je m’occupe des flics ! »

Après c’était allé trop vite. Les lumières qui m’éblouissent. Les armes levées en ma direction. Les ordres criés qui me vrillait les oreilles. Puis un agent à fait un pas en trop et sous le stresse de la situation, mes doigts se sont crispés sur la gâchette. Le coup est parti tout seul. J’ai voulu retirer mon arme mais c’était trop tard. Le sang couvrait mes mains. J’entendis le cri des parents qui se précipitent vers leur enfant agonisant. Mes jambes se dérobent et je tombe à genoux, un gouffre s’ouvre devant moi et je sens que je m’approche beaucoup trop vite du bord. Mon regard reste accroché à mes mains qui tremblent, pleine de sang. Mon esprit est vide, seule une phrase tourne en rond : Je l’ai tué. Je sentis la poigne de fer me relever, le contact froid des menottes contre mes poignets me reconnectait à la réalité, je pus aisément entendre une voix grave me dire comme sentence finale :

« Tu ne protègeras pas ta famille, tu croupiras derrière des barreaux pendant que nous les traquerons. »

À ce jour, je ne suis plus certaine d'être encore en vie. Je sens toujours ma poitrine se soulever péniblement à chacune de mes respirations et je parviens tout de même à attendre les battements de mon coeur. Pourtant, j'ai l'étrange sensation de flotter dans les airs, comme si l'apensanteur n'était plus une chose réelle. J'ai envie d'avancer, j'en ressens même le besoin, mais j'en suis incapable. Prisonnier de mon propre corps, prisonnier de ma propre vie, je reste figé sur place à attendre. Attendre que quelque chose ou quelqu'un vienne me délivrer. En vain..

Je crois que je dérape. Je tombe encore. Je dégringole dans le vide. J’essaie de trouver une branche, quelque chose de solide qui me retiendrait mais il n’y a rien que les plus sombres et profonds abysses. J’aimerais crier à l’aide. J’aimerais que quelqu’un me sauve. Mais quand j’ouvre ma bouche, rien ne sort. Quand j’essaie de demander de l’aide, rien ne sort. Je suis prisonnier de mon propre corps. Trois longs ans. Trois ans à moisir ici, observant défiler du haut de son lit mes compagnons de cellule avant qu’ils ne partent, sûrement pas friand de mon comportement. Mais je ne veux pas me faire des amis. Je veux juste qu’on me laisse tranquille. Je suis capable d’y aller aux poings pour avoir ma tranquillité. Je veux juste réfléchir à un moyen de sauver ma famille. Je sais que ma sœur, Caly’ s’est mariée et à quitter la ville, désirant vivre loin de son passé, loin de nous. Jayden lui, m’attend et c’était découvert une passion pour le piano. J’avais écouté l’un de ses morceaux et il m’avait arraché des larmes. A ce moment, j’avais pleuré pour deux raisons. Il jouait très bien, ses doigts se promenant avec aise sur les touches mais je me rendis compte que je perdais ma famille. Je ne vivais plus les grands moments avec eux. Et dès que je sortirais, je serais abandonné. L’idée de rester ici fut finalement à envisagé. Surtout en apprenant que mon grand frère, Mike, m’en voulait de les avoir abandonnés alors que je voulais juste les sauver. Il avait proféré des menaces, n’ayant pas du tout accepté que je tue ce garçon de sang-froid. Alors que je sais parfaitement que c’était un accident, que ce n’était pas voulu. Mais personne ne m’écoutait. Alors j’avais vite perdu l’espoir et avait arrêté de crier mon innocence.

« T'es là pour quoi toi ? »

Mon regard descendit vers lui et je restais un petit moment à le fixer, les sourcils froncés, sans bouger.  Merlin Samara Wagner. Merle comme j’aimais l’appeler. Mon nouveau compagnon de cellule. Un type qui ne semblait pas à sa place ici. Il n’avait rien d’un criminel et semblait même être traqué par quelque chose ou quelqu’un en perpétuité. Il avait compris que me parler était une mauvaise idée. Je l’avais plaqué contre un mur le premier jour. Lui avait fêlé le poignet le deuxième. Il avait compris qu’ouvrir sa bouche avec moi était juste pour dire des choses utiles comme, la prison est entrain de brûlée, la bouffe arrive ou le gang des latinos se battent encore. Au fils des jours, j’avais appris à accepter sa présence et acceptais même qu’il parle dans le vide même si j’écoutais toujours attentivement ce qu’il disait. J’ai appris à l’apprécier et à lui donner ma confiance. Mes derniers mois d’emprisonnement passèrent plus vite et je promis à Samara de lui venir en aide dès qu’il sortira à son tour. Me rangeant, je coupais tout contact avec ma famille malgré mon envie de les revoir, j’acceptais le boulot de mécanicien pour ne plus faire parler de moi. J’ai repris contact avec lui dès que j’ai sus qu’il était sorti. Apprenant pour Mickael, j’ai dû retenir ma rage d’exploser devant lui. Ce type. Ce type qui m’avait enfermé osait s’en prendre à lui. Je suis là pour lui, je suis là pour l’aider, je suis là car il est important pour moi. J’aimerais faire partit de sa vie. J’aimerais que Mickael en sorte. Mais je sais que cela ne sera pas si facile que ça à faire.

« I'm here now, for you. »