ღ NOM : Clark. ღ PRÉNOM(S): Donald « Don ». DATE ET LIEU DE NAISSANCE ღ : 23 Novembre 1975 à Red Wings. ÂGE ღ : 38 ans. ORIENTATION SEXUELLE ღ : Hétérosexuelle, d'aussi loin qu'il se souvienne. SITUATION CIVILE ღ : Célibataire. SITUATION FINANCIÈRE ღ : Il s'en sort. EMPLOI/ÉTUDES ღ : Pompier. CARACTÈRE ღ : Don est quelqu'un d'altruiste. Il n'hésite pas une seule seconde à aider ceux qui en ont besoin, quitte à être blessé. Ce n'est pas un être compliqué, d'ailleurs, il est plutôt crédule et enclin à croire ce qu'on lui dit dur comme fer. Quand il était gosse, ça lui posait problèmes puisqu'il croyait à toutes les histoires horrifiques qu'on lui racontait. Encore maintenant, il a peur des fantômes et autres goules. C'est un grand enfant, en réalité. Il se balade avec des t-shirt Batman, collectionne les bande-dessinés et adore jouer à la console. Et oui, même avec son apparence et sa carrure de combattant de fight club. Amical, il adore raconter des conneries, rencontrer des gens et rire avec. Enfin, faut pas pousser le bouchon trop loin avec non plus, il est sympa mais pas bonne poire pour autant. C'est un être protecteur, qui défend la veuve et l'orphelin. Je-m’en-foutiste pour certaines choses, il est susceptible quand ça lui chante. Globalement, c'est quelqu'un de décontracté. Mais très possessif. Et jaloux, par la même occasion. Oui, question relation sentimentale, il est terrible. Il n'est pas doué avec les femmes, malgré son apparence plaisante. Il a plutôt tendance à voir la plupart des gens comme des « bon potes », et ça ne plait pas à tout le monde, n'est-ce pas ? Don, c'est un prince dans un habit d'ours. Comme ça, il fait peur. Mais il est pas si méchant, vraiment. GROUPE ღ : A thousand years. AVATAR ღ : Tom Hardy. CRÉDITS ღ : nuit parisienne.

ღ DEPUIS QUAND ÊTES-VOUS À RED WING ?: Je suis né dans cette ville il y a trente-huit ans et je n'ai jamais bougé. ღ QU'EST-CE QUI VOUS FAIT RESTER DANS CETTE VILLE ?: Hé bien, je ne sais pas trop, en réalité. Peut-être mon boulot, je me sens chez moi dans la caserne et tout le monde me connait. Je n'ai pas envie de partir, tout simplement. ÊTES-VOUS ÉPANOUI(E) ? ღ : Plutôt. Je vis au jour le jour, faisant des interventions régulièrement. Je sors mon chien tous les jours, j'observe les gamins qui courent partout dans les ruelles et je me dis que mon boulot est essentiel à cette ville, je les protège et je les sauve. QU'EST-CE QU'IL MANQUE DANS VOTRE VIE ? ღ : La bande-dessinée collector numéro trente-trois d'Iron man, en fait. Et une nouvelle laisse pour Lord Voldemort (c'est mon chien, au fait.) QUELS SONT VOS PROJETS ? ღ : Continuer de servir les citoyens du mieux que je le peux en combattant le feu. J'ai aussi envie de me construire ma propre maison, un peu à l'extérieur de la ville. Actuellement, je vis dans la vieille maison de famille qui commence sérieusement à tomber en ruine. M'acheter une nouvelle console, aussi, peut-être.

ღ PSEUDO: Don ღ PRÉNOM: J. Yes. ÂGE ღ : 20 ans. NIVEAU RP ღ : Je me débrouille 8D TYPE DE PERSONNAGE ღ : Inventé. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ? ღ : J'aime bien le design, très classe. Et le contexte simple, ça fait du bien. Les gens ont l'air sympas. COMMENT L'AS-TU DÉCOUVERT ? ღ : Halouze. UN DERNIER MOT ? ღ : Je vous aime tous. CODE POUR BOTTIN ღ :

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« Hé, Cap'tain Don, tu devrai cacher ça, tu risques de faire peur aux enfants, là. » me dit-il en me tapotant l'épaule par la même occasion, alors qu'il monte à la place du conducteur dans le camion anti-incendie de la petite bridage de la ville. Je souris, faisant le tour de la carcasse rouge imposante. Aujourd'hui, il fait chaud. Très chaud. Alors, cette visite de prévention contre les incendies au collège de la ville, je l'a fait en tenue décontractée. Short, débardeur estampillé pompier de Red Wings et c'est parti. John, mon subalterne - car je suis effectivement plus gradé que lui - ne m'épargne jamais une blague sur ma jambe. C'est quoi déjà, l'expression ? Il vaut mieux en rire qu'en pleurer. C'est pour ça qu'en rentrant dans le véhicule, je lui accorde une tape sur le crâne, ricanant avant de me frotter la barbe. Il se plaint quelques secondes et nous sommes partis. J'admire le paysage de cette ville dont j'ai toujours été le citoyen. Pourquoi ne pas partir ? Je suis scotché à cette route, ces quartiers, ces immeubles. Je me penche légèrement, pendant que l'autre conduit, pour poser ma main sur mon mollet droit. Mes doigts ont l'habitude d'effleurer cette peau abîmée, brûlée. Une épiderme marqué qui fait apparaitre une grimace sur la plupart de gens qui ont l'occasion de l'admirer. C'est pour cela que me balader en short, c'est plutôt difficile. Enfin, ça serait le cas si je me souciais de l'opinion des autres, ce qui, de toute évidence, n'est pas le cas. Très peu de gens me font des remarques ouvertement. Avec ma carrure, ils ont certainement peur de se prendre un high-kick dans les dents. Mais je sais que je fais naitre le dégout chez certaines personnes. Lorsqu'on me sait pompier, on pense que j'ai eu cette horrible cicatrice à la jambe dans l'exercice de mes fonctions, que je suis un héros. Ah, c'est juste un accident de jeunesse.

Coude contre la fenêtre et joue sur mon poing, on vient de dépasser ma maison, au bord de la route. La maison où j'ai grandi, que mes parents m'ont laissés lorsqu'ils sont parti pour Londres, il y a dix ans. Ils y sont toujours, d'ailleurs. N'oubliant pas de m'envoyer des tasses londoniennes avec la tête de la Reine tous les mois. Je devrai remercier ma mère et ses gouts immondes en matière de décorations, l'intérieur de chez moi ne ressemble plus à rien. Mes parents sont des gens biens. C'est ce que je me dis quand je pense à eux. Ils profitent de leur retraite dument mérité dans un pays étranger. Mon père était un comptable banal et ma mère, une infirmière. Aucun des deux ne me voyait pompiers, quand j'étais gosse. En même temps, j'avais une peur panique du feu. Et je suis devenu pompier, logique. Le camion arrive finalement à destination, le collège.

J'ouvre la porte et pose mes chaussures (oui, short et chaussure mais je suis tout de même classe) sur le goudron bouillant du parking de l'établissement. Collège, lycée, il y a de tout, par ici. J'y ai fais ma scolarité d'ailleurs. Je n'étais pas une très bon élève. Dans la moyenne, je dirai. Mais ici, on se souvient surtout de moi comme le garçon qui s'est brûlé la jambe dans la salle de chimie numéro cent trois. Et maintenant, je viens donner un cours sur la prévention des incendies. Ironie. L'expérience du professeur avait mal tourné, un imbécile avait échangé les ingrédients, je ne sais plus trop. Mais après une petite explosion, la salle comment a cramer sous nos yeux. Tout le monde paniquait et moi, en particulier puisque je craignais plus que quiconque le feu. Mais bon, idiot comme je l'étais, j'ai surmonté ma peur pour sauver un gosse qui allait y passer. Pour finir, une partie de ma jambe, le mollet plus précisément a subit une brûlure du deuxième degré. C'est loin, maintenant. Il me reste encore une cicatrice plutôt affreuse mais ça ne me dérange pas. C'est à ce moment-là qu'est né ma vocation. Je suis devenu pompier à dix ans, ouaip. Ma peur était presqu'entièrement partie, d'ailleurs.

Je suis dans cette salle de classe, entièrement refaite depuis l'incident, d'ailleurs, avec mon collègue et je parle. Je parle des choses à faire lors d'un incendie. Des mesures de sécurités. Des gestes qui sauvent. Je ne suis pas vraiment un bon professeur et je parle comme un idiot. Mais ça les amuse. Et ça m'amuse. C'est là que je me dis que je suis utile. C'est pour ça que je ne pars pas vers une plus grande ville. Et Lord Voldemort, mon clebs, a ses habitudes dans cette ville, maintenant. Je ne peux pas l'arracher à son foyer comme ça. Ce que je ferai ce soir, en rentrant chez moi ? Lire une bande-dessiné, regarder des animés japonais à la télévision avec Voldemort sur les jambes. Dis comme ça, on dirait que j'ai surtout besoin d'une nana, non ? Les femmes, elles sont bien trop compliquées pour moi. On verra ce que l'avenir me réserve. Tant que c'est pas un fantôme. J'ai horreur des fantômes.