Aryanna & Gabriel

Avant-propos

La veille j’étais dans une soirée où tout le monde semblait connaître tout le monde, sauf moi. Ouais faut dire que même si je suis capitaine de l’équipe de Cheerleading o tutrices ou présidente du conseil étudiant, je ne sortais pas beaucoup. Et quand je sortais ce n’étais surement pas dans les soirées de lycéen. Allo la maturité dans ce genre de soirée.  Alors fidèle à mon habitude de sombrer encore plus bas dans ma rébellion, j’avais laissé Ethan m’amener dans une soirée assez…hard. Non pas que tout le monde soit un par-dessus l’autre à ce lécher les amygdales ou à se ploter dans tous les coins, non non. Disons juste qu’ils étaient tous bien plus vieux que la fac.  Néanmoins, je m’amusais comme une folle avec Ethan et on avait même fait une compétition de ping pong glass.  Inutile de dire que c’est moi qui gagnait la partie!   Ensuite, il m’avait laissé là sans me dire un mot et je me retrouvais seule sans connaître personne, un peu perdue. Alors, je me pris un verre et je me suis assise dans les escaliers regardant les gens danser et s’amuser. Je souriais seule dans mon coin. Les minutes passaient et j’admirais leur enthousiasme à vouloir s’amuser et bouger. Au moment où je poussai un long soupir, un jeune homme, dans la vingtaine vint s’asseoir près de moi et me demanda mon nom… Alors sans hésiter je lui répondis : «Si je te le donnais, je devrais te tuer! Non je rigole, moi c’est Aryanna.» J’avais tendu le bras pour qu’il me serre la pince. Et une chose en entrainant une autre et bien je lui ai donné mon numéro et l’avais prié de bien le prendre en note, car il l’aurait qu’une seule fois : Alors ça va tu l’as bien? 576-555-3323 ? Parfait! Je me levai et allai rejoindre Ethan parce que je voulais partir, je savais bien que cela ne lui plairais pas…Mais que voulez-vous sa protégée qu’il entraîne vers le bas… n’était pas encore au point! En chemin j’avais changé d’avis en me retournant vers le jeune homme et je lui avais demandé de danser avec moi. Ensuite, la nuit bien amorcée, je lui avais demandé de me raccompagner chez moi.

Se préparer, l’enfer!

Il m’avait envoyé un texto, oh l’enfer. Maintenant je devais me préparer pour sortir avec lui au restaurant.  Je ne savais vraiment pas quoi me mettre. Robe, jeans, jupe. Pourquoi on a autant de choix nous les filles. Bref, je couru dans ma chambre pendant toute la matinée à essayer de trouver quoi me mettre. Je devrais peut-être opter pour la simplicité, puisque c’est comme ça qu’il m’avait connu.  Alors j’optai pour quelque chose de simple, mais classe. Je pris mon bustier violet foncé et l’accompagnai d’un petit chemisier cardigan noire et de mon jean skinni. Ensuite j’allai dans la salle de bain pour me passer au peigne fin. J’allais faire quoi avec mes cheveux… ça c’était la grande question du jour. J’essayai une queue de cheval bien tiré. Non ça n’allait pas. J’essayai de les laisser plat… Non, il fallait plus. Alors, j’eues une idée, j’allais me les friser et les remonter en chignon ébouriffé.  Je n’avais pas vue les heures passées, il ne m’en restait presque plus. Je pressai le pas et pris mon fer à friser. Mèche par mèche je les enroulai et les déroulai. Une fois cela fait, je devais passer au maquillage. Encore une chose de compliquée pour les filles! Je sortis tout ce que j’avais et les étalai sur le comptoir. La simplicité était le mot, alors des couleurs neutres et sombres seraient l’idéal. Alors je pris les différentes teintes de brun et les appliquai à des endroits stratégiques! Le plus foncé dans le coin extérieur  et le plus pâle au coin intérieur de la paupière.  Je me regardai une dernière fois et me précipitai dans l’entrée.  Je mis mes sandales pas trop hautes et mon manteau noir et sortis du manoir. Je pris la voiture et me dirigeai vers le restaurant enfin prête.

Au restaurant

J’étais impatiente d’arriver au restaurant et de le revoir. C’était étrange, mais même s’il était beaucoup plus vieux que moi et que j’étais une gamine, je m’en foutais, seul lui et ce qu’il était comptait. Je mis la musique à fond dans l’auto pendant le trajet pour m’éviter de trop penser. Penser égalait être stressée. Il ne fallait surtout pas que je le sois. Je chantais à tue-tête dans la voiture sans me soucier de ce que penseraient les autres conducteurs sur la route.  Le trajet me pris le temps de quatre chansons, c’est-à-dire environ 12 minutes.  Je stationnai l’auto sur le parking et en sortie. Je pris une grande respiration et me dirigeai d’un pas lourd vers la porte d’entrée.  Il était là, si beau, je ne savais plus comment agir. Je me dirigeai vers la table en question et dit : «Bonsoir!» Je me m’assis et le regardai dans les yeux. Je ne voyais que lui… Comme une gamine ensorcelée par son charme magique. Je le regardait tellement que j’avais l’air complètement idiote et au lieu de penser dans ma tête, j’ai pensé à voix haute :