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Une punition ça te dit ?

Samara Wagner & Mickael O. Parker

J'ai quitté Alexis un peu plus tôt dans l'après midi et comme je m'y attendais, je ne trouve pas Samara en rentrant. Ce petit est encore parti dehors sans ma permission, pourtant ce n'est pas dur de prendre un téléphone pour m'appeler. Je grogne doucement, quand je l'aurai sous la main il va comprendre qu'il ne faut jamais me désobéir. Je jette mes affaires sur le canapé fou de rage, je n'aime pas sa façon de me désobéir sans cesse. Je pousse un long soupire et attrape mon ordinateur, pour la première fois depuis qu'il vit ici je ne vais pas aller le chercher. Je veux le laisser revenir par lui, pour avoir le temps de préparer sa punition. J'allume l'ordinateur et me met à réfléchir tout en travaillant, bien que ce soit mon jour de congé.
À vrai dire je n'aime pas ne pas travailler. Je me sens inutile quand je ne travaille pas, c'est frustrant. Et puis en travaillant j'apprends des choses qui me permettent de mieux manipuler les autres. Bien sûr voir mon travail n'est pas toujours plaisant, surtout quand je dois garder mon calme alors que la colère m'envahit, mais j'adore le faire, car il correspond bien à ma personnalité je trouve. Et puis il me permet d'accéder plus facilement au secret des gens, soit parce que je fais des recherche sur eux, soit parce qu'ils me parlent plus facilement, car je suis agent de police. Ils sont loin de se douter quel horrible secret je cache.
Je souris et active le GPS pour savoir où est mon petit agneau. Je veux toujours savoir où il est, ainsi j'ai l'impression d'avoir le contrôle sur lui. Bien sûr ce n'est qu'une illusion vu que Samara ne m'appartient pas totalement. Pourtant, j'ai tout fais pour que tout son être soit à moi, mais ça ne marche pas. Il m'échappe encore et toujours, je n'en peux plus il doit m'appartenir. Je grogne et pose mon ordinateur à côté le fermant violemment.
Je dois arrête de travailler, pour penser moins à lui. J'allume la télé et met une émission de police, afin de penser à autre chose. Je la regarde, mais l'image de Samara en ma possession me revient sans cesse, elle me hante et me nargue. Je soupire et passe ma tête dans mes mains. Pourquoi je suis incapable de me défaire de cette image et pourquoi c'est vers lui que mon coeur est allé. Ce gamin me hais au point que je doive lui faire du mal pour le garder à mes côtés. En fait la raison est simple, mon inconscient aime se confronter à des obstacle, hors le chemin vers Samara est semé d'embuche.
Soudain la porte d'entrée s'ouvre, Cherry n'étant pas là je sais que c'est Samara. J'avance vers le couloir, me tourne vers lui et le regarde bras croisé. Je sais parfaitement qu'il se doute que cette soirée va très mal se passer pour lui. Je n'allais pas laisser passer cette trahison, car oui je considère certes sortie comme une trahison. Je m'approche de lui et le regarde sévèrement. Je lui indique le salon et le laisse y entrer, avant de l'y rejoindre.

-Bonsoir Samara, tu as passé une bonne journée ?

Dans chacune de mes phrases s'échappe une vague de colère intense, bien que ma voix sans très calme. Mais Samara a l'habitude de ce ton et il sait que ce n'est pas bon signe du tout. Ce petit vaurien va apprendre à me respecter un peu plus, même si pour cela je dois le frapper.

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Samara Wagner & Mickael O. Parker

Je le regarde de bas en haut la peur dégouline de lui et moi j'en savoure le parfum. J'aime quand mes victimes sont terrorisées, j'aime quand elles savent ce qui va leur arriver. Et oui, j'adopte le même traitement pour Samara. En fait, Samara est celui à qui je fais subir le plus ce traitement infâme. Il faut dire que s'il ne me désobéissait pas il n'aurait pas à subir ce châtiment. Tout est uniquement de sa faute. Je ne suis pas méchant, mais je ne supporte pas qu'on me résiste.

Je souris sadiquement et regarde mon petit protégé. Je m'approche de lui tandis qu'il parle et pose ma main sur les lèvres. Je veux qu'il se taise, ses sornettes ne m'intéresse guère. De plus, quoi qu'il dise je vais le punir, donc mieux vaux qu'il garde sa salive pour plus tard. Je lui tourne autour comme un vautours près à dévorer sa proie, puis je m'arrête devant lui. Je m'approche de son oreille et murmure.

-Chut, épargne ta salive, vu que tes excuses ne sont d'aucune utilité.

Je me remets droit et réfléchi à comment le punir. Je me mets à tourner en rond dans la pièce, laissant à mon petit enchanteur de se détendre. La vérité c'est que j'ai épuisé toutes les manières douces de le punir. Je soupire n'aimant pas du tout le fait d'avoir absolument aucune idée de quoi faire. Je donne un coup violent dans un objet qui vient s'éclater contre le mur. Je grogne et me retourne vers Samara et hurle :

- Tu es allé voir qui ? Et n'essai pas de nier, ça se voit que tu avais l'intention de voir quelqu'un, tu l'as sûrement vu d'ailleurs. Répond moi qui c'est ! Dépêche toi Samara, je n'ai pas que ça à faire !

Je le regarde en attendant la réponse. J'ai besoin de savoir avec qui il a traîné pour savoir si c'est un de ceux que je dois détruire. Je m'assois pour éviter de le frapper maintenant, je tiens vraiment à ce qu'il parle avant. Je croise les bras sur ma poitrine pour me retenir. Je respire profondément en essayant de me calmer, bien que cela ai peu de chance de fonctionner. Surtout que la réponse est longue à venir, on dirait qu'il joue avec mes nerfs ce satané mômes. Je me mets à tapoter du pied nerveusement, la colère s'emparant de plus en plus de moi. Je suis une bombe à retardement qui s'apprête à exploser et à tout détruire sur son passage. Je ferme les yeux pour tenir un peu plus longtemps ; je ne dois pas éclater maintenant ça ne me sera d'aucune utilité sinon.

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Samara Wagner & Mickael O. Parker

Sa peur s'accentue chez lui et ma rage augmente. Je me mets à marcher comme un loup en cage, ce n'est pas encore le moment. Tout un tas de questions et d'angoisse se bouscule dans ma tête. Des angoisses, des questions que j'ai tout le temps dans la tête tout le temps, mais qui sorte un peu plus de leur cachette quand Merlin me désobéit. Je n'ai de cesse de me demander si un jour il sera à moi totalement. Ou encore a qu'il pense, quel est l'être humain qui occupe la plus grande place en lui. De petites choses sans grandes importances qui sont les sources premières de mes cauchemars. Je ne veux pas perdre le peu de pouvoir que j'ai sur et pour cela je suis prêt à tout, même à le séquestrer voir pire encore. Oui je suis prêt à me mettre hors-la-loi pour lui, je l'ai déjà fait alors pourquoi pas le refaire une deuxième fois. De toute façon je sais comment faire pour ne laisser aucune preuve derrière moi, donc je n'ai rien à craindre. J'ai bien plus peur de le perdre lui, mon unique joyaux.
Malheureusement, il ne voit pas à quel point je tiens à lui. Il ne voit pas que je suis prêt à mourir pour lui. Il ne le voit pas c'est sûr, sinon il ne ferai plus de bêtises. J'aimerais bien lui montrer de façon plus claire cet amour, mais à chaque fois c'est la même dès que je suis en sa présence je deviens froid. Je ne comprends pas pourquoi je fais ça. Ce n'est pas du tout logique, je le sais. Je grogne et j'abats ma mains sur une table ronde avec un vase dessus. Un bruit sourd s'échappe de la table qui se fissure et le tintement du verre fracassé se répandant sur le sol, interrompt tout discours dans la pièce. Je baisse les yeux vers ma main, je saigne mais je n'ai pas mal. Je ne ressens pas la moindre douleurs. Je ne ressens que la chaleur du feu bouillonnant en moi. Je baisse ensuite les yeux pour contempler les dégâts que j'ai causé.
Qu'est ce qui vient de provoquer cet excès de rage ? Ce n'est pas l'afflux de questionnement que je viens d'avoir. Non, cette rage vient d'un nom en particulier. Cet excès de rage vient du seul mots que j'ai entendu de la tentative de rebellions de Samara : Adam. Ce nom est comme un poignard qu'on m'enfoncerait dans le coeur. Adam est mon ennemi juré, je suis jaloux de la complicité qu'il a avec Merlin. Je ne supporte pas ça, non seulement Samara m'a désobéi, mais en plus il l'a fait pour aller voir cette enflure. Je me retourne le pousse loin de la porte et je le gifle avec force. Puis je frappe dans le mur pour me calmer l'ignorant, mais m'étant placé devant la porte pour qu'il ne puisse pas s'enfuir. J'ai beaucoup de mal à contrôler le feu de rage, de colère qui me ravage. J'ai envie de faire un meurtre sur la personne dAdam, malheureusement c'est la seule personne que je ne peux pas tuer sans être sûr à cent pour cent de ne laisser aucune trace derrière moi. Je pousse cri de rage, étouffé par mon bras que je mords. Je saigne, mais je m'en fiche. Je me retourne vers Samara, les yeux emplis de rage.

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Samara Wagner & Mickael O. Parker

Plus la moindre trace de conscience, plus la moindre gentillesse n'est présente en moi. La rage, le feu bouillonnant de la colère me ravage. Je n'ai plus le moindre contrôle sur mon corps et mon esprit. Seule demeure le côté primate, violent. Dans ces moments-là je suis la personne la plus dangereuse au monde, je sais parfaitement que je peux le battre, voir même le tuer. Oui je l'aime du plus profond de mon être, la preuve cette colère vient de la jalousie, et je suis près à tout pour le garder. Bien sûr cette simple pensée est horrible, mais je crois qu'il ne me reste plus que deux choix pour le garder : la peur ou la mort. Les deux sont des méthodes horribles, je ne veux pas en arriver là. Mais je n'ai plus le choix, je dois le faire. Je dois lui faire peur jusqu'à ce qu'il comprenne où est sa place.
Je frappe dans tout ce que je trouve, me calmant assez pour finalement me rendre compte que Samara n'est plus là. Je grogne et regarde autour de moi, puis j'entends du bruit dans sa chambre. Un sourire carnassier se dessine sur mon visage et je monte. L'état second dans lequel je suis est terrifiant, c'est comme si je sortais d'un film d'horreur. Ce n'est pas grave de toute façon je veux lui faire peur, je veux le voir pleurer et s'excuser. Je défonce la porte de la chambre envoyant sans gêne valser la chaise qui la bloque. J'avance au centre de la pièce, avec toujours ce sourire terrifiant sur le visage. Je lance d'une voix au ton glaciale :

 «  -Samara sort de ta cachette sinon tu va le regretter ! Tu n'as rien craindre si tu viens t'excuser. Allez dépeche toi, j'ai pas de temps à perdre !  »

Un tissu de mensonge, rien qu'un vaste tisse de mensonge, rien dans ce que je viens de dire n'est sûre à cent pour cent. Dans mon état d'esprit actuelle on ne peut être sûr de rien, je peux tenir mes promesses comme je peux les bafouer sans le moindre remords. Dans mes moments de folies je suis capable du meilleur comme du pire. Je regarde autour de moi, cherchant où est mon petit monstre. Je vois un mouvement sous le lit et je souris un plus. J'attrape la jambe de Samara avec force et le sors en le tirant. Une fois sortie je m'assieds sur lui et le frappe sur le torse avec violence. Je suis rouge de rage, j'ai envie de le frapper encore et encore. Je le regarde droit dans les yeux, l'obligeant à regarder ma fureur dans les yeux.

« -Excuse toi ! Excuse toi sale môme ! EXCUSE TOI OU JE CONTINU !

Je finis de lui parler en lui hurlant dessus et en le secouant violemment. Je m'en fiche totalement de le blesser, même mortellement. Je veux juste qu'il me demande pardon à genoux, qu'il me supplie. J'en ai besoin pour assouvir mon côté sadique. Oui ce n'est pas la pensée de quelqu'un de net, mais je n'ai jamais dit que j'étais nette. Je suis emplit de folie pure, la folie qui est à la fois pure et dangereuse. Une folie que je sais bien cacher aux gens, hormis Samara. Il est le seul être à la faire ressortir, le seul à réussir à me pousser à bout avec un simple nom. Ce gamin ne sait pas à quel point son emprise sur moi est grande.

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Samara Wagner & Mickael O. Parker

Il se débat, je ne m'y attendais pas. Pourquoi il se débat, lui qui d'habitude est si coopératif à cause de la peur ? Je suis légèrement perturbé et je me laisse distraire. À cause de ça il parvient presque à ce libérer de mon emprise, mais en le sentant partir j'abats une nouvelle fois ma main sur son visage. D'où lui vient cette témérité nouvelle ? Je ne sais pas, mais je dois stopper cet acte de rebellions au plus vite. Je n'ai plus vraiment le choix, vu que la manière douce ne le calme plus je vais devoir employer la manière forte. Je trouve dommage le fait d'abimer ce corps magnifique, mais il l'a bien cherché. Il ne faut pas me défier jamais, je ne suis pas un enfant de coeur, je suis capable du pire comme du meilleur. Samara est censé le savoir, alors pourquoi il agit ainsi ? Cet enfant est fou, il ne sait pas ce qu'il risque, mais bientôt il va le comprendre.
Je me mets à rire sadiquement en entendant ses dires comme quoi il préfère mourir que de s'excuser. Je le regarde avec un air un peu fou. Il veut mourir, alors il va voir à quoi ressemble la mort. Je caresse son visage, contemplant la colère de mon petit protégé. Je sais que dans quelque minute se visage adorable se tordra sous la douleur. Je descends ensuite ma main vers son cou et je la serre doucement autour de son cou. Avec l'autre main je griffe son torse avec une lenteur terrifiante. Je prends un plaisir malsain dans chacun de ces gestes ne quittant pas du regard le visage de Samara. J'adore voir l'expression de la douleur évoluer sur sa petite bouille. Je lâche son cou avant qu'il manque trop d'air et qu'il meurt, mais je me sers de cette main pour le blesser aux parties intimes. Je sais pertinemment que ces parties quand elles sont blessées et l'une de celle qui fait le plus mal. Mon sourire sadique s’élargir un peu plus et je m'approche de lui et lui murmure avec ton sadique :

-Est-ce que cet avant goût de la mort te suffit pour arrêter de dire des bêtises et pour coopérer ? Ou veux-tu que je recommence ?

Mon regarde ce pose dans son regard, je veux qu'il contemple le grain de folie qui m'habite. Je veux qu'il comprenne que s'il refuse de coopérer il va le regretter. Je veux le voir terrifier, je veux le voir me supplier à genoux. Je veux que plus jamais il ne recommence. Enfin ce dernier point ce n'est pas que je le veux, c'est que j'en ai besoin pour maintenir ma santé mentale.

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