Que s'est-il passé? [pv Gab]

**Invité** Invité

J'avais eu une journée assez horrible, déjà parce que mon torse me faisait souffrir horriblement, j'avais compris la leçon, ne jamais désobéir à Mickael, ne jamais essayer d'être rebelle. Alors que j'étais en cours, j'avais fondu en larmes sans raison et tout le monde s'était moqué de moi. Je m'étais retrouvé à l'infirmerie mais j'avais tellement peur qu'ils voient ce que Mickael m'avait fait dans un excès de colère que je m'enfuyais de l'école, encore une fois mais je tombais nez à nez sur Adonis, mon ex co détenu. Inquiet de me voir comme ça, il me plaqua contre le mur et il me demanda :

"Qu'est-ce qu'il se passe Merlin?"

Je ne répondis rien, je ne le voulais pas, je continuais juste à sangloter, me laissant aller contre lui. Encore plus inquiet, il gronda :

"Tu vas me dire ce qu'il se passe? Merlin Wagner, je te jure que tu vas parler où je vais voir Parker..."

Je ne le voulais pas, et j'avais peur. Alors je me mis à courir sur la route. Il me poursuivit mais soudain, un scooter me rentra dedans et je me retrouvais allongé sur la route. Je savais bien que c'était beaucoup moins grave que l'accident que j'avais eu au collège mais mes nerfs lâchèrent. J'avais mal à la cheville et à l'âme mais c'était rien de grave. En tout cas de l'avis d'Adonis qui sans demander mon avis, m'amena à l’hôpital. J'avais beau pleurer et lui dire que j'en avais pas besoin, que je ne le voulais pas, mais son regard noir me dissuada de continuer. On était enfin arrivé, et pourtant, je ne voulais pas y aller. Vu que je ne pouvais pas marcher, il me porta. Il était tellement bien, tout ce que je rêvais d'un ami. Il semblait réellement m'aimer et moi je commençais à ressentir des choses pour lui. Mais je ne devais pas y penser maintenant. J'enfouissais mon visage contre son torse, m'accrochant à lui. Je n'entendis rien du tout de ce qu'il me disait, de ce que les autres disaient, le choc commençant à venir. Je me vis juste installé dans une salle, allongé et Adonis me tenant la main. Je gémissais qu'il fallait que je rentre, que ce n'était rien. Je m'étais pas rendu compte que ma cheville était enflée et bleue. On ne faisait qu'attendre.

**Gabriel Chesterfield** Administrateur

Gabriel était aux urgences. C'était pas sa place, de base, mais il n'aimait pas rester statique dans une place, donc, il faisait plein de choses. Dont soigner des entorses et des gros bobos aux urgences.

Même si là, tout de suite, il était légèrement pas content du tout! Un gosse venait de lui gerber dessus en beauté, et bien qu'il n'en veuille pas à l'enfant, c'était pas agréable, surtout quand on en avait jusque dans les cheveux.

Il était donc torse nu à se laver les cheveux à l'évier, dans la salle de repos des urgences. Il se pensait seul, jusqu'à ce que deux petites mains glissent dans son dos... Ah non.

"- Pas pendant le boulot."
"- Allez Gab', t'es pas marrant"
"- Rien à foutre Clarisse, je te rappelle ce qu'il s'est passé la dernière fois?"

Étrangement, les mains le désertèrent. En même temps, il était pas d'humeur à se faire chauffer alors qu'il était occupé à bannir l'odeur de vomi de ses cheveux. Sans compter que la dernière fois que la demoiselle l'avait coincé dans un placard, ils avaient été interrompus par un collègue qui avait justement besoin d'un truc qui se trouvait dans l'armoire contre laquelle ils s'amusaient...

"-Bon... Je te laisse alors..."
"-C'est ça."

Il entendit la porte se refermer et soupira en se redressant. Il attrapa une serviette et se sécha sommairement les cheveux et les bras avant d'enfiler une blouse d'infirmier. Il avait rien d'autre sous la main. Il épingla tout de même son badge de médecin dessus, fallait pas rigoler non plus, et remit son matos dans ses poches et autre.

Il ressortit et on l'attrapa directement pour l'envoyer dans un box ou un adolescent souffrait d'un problème à la cheville. Chouette, pas de dégueulis!

Il entra dans la salle et sourit doucement au jeune homme et à son accompagnateur.

"-Bonjour, pourriez vous me dire ce qu'il se passe?"

Son ton était doux et se voulait rassurant, parce qu'apparement, le jeune homme n'était pas au mieux, mais l'absence apparente de sang le rassura un peu.